Introduction


Pour introduire le personnage, je dirai que Bernard Werber est un auteur de science-fiction, ou plutôt de philosophie fiction, terme duquel il qualifie ses ouvrages, qui prêtent à réflexion. Vendu à plus de 35 millions d'exemplaire, il n'a plus à s'en faire pour sa notoriété, pourtant, plus jeune ça avait mal commencé.

Au début, il était introverti, et décalé par rapport aux autres jeunes de son époque, il commence à trouver sa voie, enfant, par le dessin, puis petit à petit par l'écriture, les histoires, lui permettent de s'intégrer aux autres, ce n'était pourtant pas un bon élève, nul en sport... Il lit pif gadget, et découvre très tôt Edgar Allan Poe. Cependant il souffre d'une maladie orpheline la Spondyliarthryte ankylosante.
Plus tard, il s'intègre dans un journal euphorie, puis plus tard dans une compagnie de théâtre, c'est à cette époque qu'il commence à écrire son premier roman, les fourmis qu'il mettra plus de 10 ans à rédigé et à publier. Il fit un voyage en amérique, et découvre la littérature de science-fiction, il commence par faire des études de droits, ce qui ne lui plait pas, puis s'inscrit dans une école de journalisme, par ailleurs Il prend l'habitude d'écrire 4 heures par jour le matin entre 8 heures et 12 heures.

Il s'intègre par la suite au nouvel observateur durant lequel il travaillera 7 ans, avant d'être renvoyé à cause d'une histoire de compétition. S'en suit une période de chômage, d'un an, durant laquelle, il cherche à se faire publier.

Il est remarqué finalement par deux maisons d'édition, et choisi Albin Michel, pour le meilleur et le pire...

Au début son oeuvre est mal comprise, c'est la raison pour laquelle il rédige la suite. Puis petit a petit de bouche à oreille son livre est un gros succès, et se vend à plus de 10 millions d'exemplaire.

Le premier roman fut initiatique, un thème que personne n'aime venait d'emporter un succès phénoménal, désormais l'auteur prend l'habitude de rédiger un ouvrage par an, ce qui deviendra par la suite une habitude, en disant bien qu'il rédige au moins deux livres par an, dont un n'est jamais publié, ainsi que des versions trash de ses romans.

Bernard werber essaye d'aller plus loin en déclinant son livre en jeu, et en voulant l'adapter au cinéma, c'est finalement les fourmiz fortement inspiré de ses ouvrages qui sortira.
Par la suite Bernard Werber sortira des bandes dessinés, des pièces de théâtre et même un film, nos amis les terriens.

Pour werber, la relation d'un lecteur au livre est comme une passion amoureuse, l'auteur choisi de ne pas faire de vrai méchant, car il s'identifie aux personnages, tout est problème de compréhension... Ses ouvrages se terminent sur happy end, ou sur élévation du niveau de conscience tout du moins pour le héro. Pour lui, un bon livre est comme une bonne blague ou un tour de magie, il faut surprendre le lecteur.

Plus tard Werber, décide de transmettre sa passion, en organisant des master class, et en défendant l'imaginaire, au travers d'une ligue de l'imaginaire (auteurs défendant le polar et la science-fiction). Il défend son oeuvre grâce à son public qui joue du bouche à oreille, et des médias qu'il a développé afin de rester en contact avec son public (internet notamment), il voyage autour de la France et à l'étranger (au Quebec, en Corée, en Chine, au Japon, en Russie) et cherche à varier les thèmes dans ses romans, il ne croit pas en l'auteur qui vie dans sa tour d'ivoire.

Biographie de l'auteur

Arrière Grand père, du nom de "Bernard Werber", mort après avoir prété ses bottes sous un froid glacial.

 

Grand père: Isidore Werber qui inspirera Edmond Wells.

 

Père: François Werber. Mere: Celine Stiglitz.

 

Soeur: Muriel Werber

 
 
1961 : Janvier - Conception. Mon père revenait d'un voyage à Andorre. Ma mère l'attendait avec impatience.

Juillet - Souvenirs plutôt flous de ma vie juste avant ma naissance. Rien qu'une impression d'une couleur orange foncé et de bruits graves, sans doute les battements de coeur et le système digestif de ma mère. Ma mère étant pianiste et restant à la maison, j'entends souvent, atténués à cause de la paroi du ventre, des gammes et des morceaux de musique classique. Surtout Chopin et Debussy.

Septembre - Bon, là faut y aller. Naissance à Toulouse. 3,4 kg.
 
1962 : Caractère plutôt émotif angoissé. Je ris souvent. Je pleure souvent. Et je passe très vite de l'un à l'autre. Rêve d'atteindre les poignées de porte. Pour connaître le monde je porte tout à ma bouche y compris le sable et des morceaux de bois ou de plastique que je suçote au grand énervement de mes parents.
1966 :  Avec ma soeur nous construisons des cabanes partout. Avec des chaises et des couvertures. J'entasse dans ces cabanes tous mes trésors : nids d'oiseaux, avions que je fabrique avec des stylos. Collection de porte-clefs. Goût prononcé pour le dessin. Un professeur pense que comme il est évident que je serai dessinateur professionnel,  mieux vaut m'encourager à développer ce talent particulier plutôt que de me disperser sur d'autres. Alors que les autres élèves sont soumis au programme "normal",  j'ai le droit, moi, de rester dans un coin à ne faire que de grandes aquarelles. Un jour, j'élève la ligne du sol au niveau des flancs d'un personnage. Les autres élèves se moquent de moi. Ils me disent que "les gens marchent sur le sol, qu'ils ne sont pas au milieu du sol!". Je venais intuitivement de reproduire "la perspective d'horizon", mais je ne le savais pas encore. Et j'étais incapable de l'expliquer. Dans le doute et sous la pression sociale, j'ai refait mon dessin avec le personnage sur le sol.
1968 : Ecriture de ma première nouvelle élaborée pour une rédaction sur sujet libre. Elle s'intitule "Les aventures d'une puce". L'escalade d'un humain du point de vue d'une puce qui, partant des pieds, remonte jusqu'au crâne, en passant sous le pantalon, sous le slip, sous la chemise. Elle tombe dans le nombril, se perd dans la forêt des poils des aisselles et essaie de comprendre les gestes quotidiens de la personne sur laquelle elle marche. 6 pages. Le professeur se marre parce que, ignorant la signification du mot,  j'ai écrit que le père de la puce était un puceau et sa mère une pucelle. Par contre il s'étonne que j'ai intuitivement pigé le système de montée du suspense et de la chute surprise (à la fin juste au moment où la puce est sur le point de tout comprendre, elle est écrasée par un doigt). En dehors des cours de Français,  je m'avère être un élève plutôt médiocre. Je n'arrive pas à mémoriser tout ce qui est dates, noms de fleuves, capitales, récitations par coeur.
 
1969 : Deuxième nouvelle construite : "Le château magique". Le mystère d'un château qui mange ses visiteurs. 3 pages. Cette nouvelle me permet de travailler le système de la gestion des nerfs du lecteur. Comment dévoiler peu à peu la solution du mystère. Je note sur une feuille à côté : à la ligne numéro X, le lecteur est censé penser que l'assassin est Y etc... Je m'amuse à inventer des histoires pour faire rire mes copains de classe. En général des histoires qui font peur. Dans les marges je dessine des monstres. Ma mère m'asseoit au piano. Je ne supporte pas la discipline liée à ce type d'enseignement. Après 6 années d'études de piano classique, par réaction, bien plus tard je me mettrais à la guitare électrique.
 
1970 : Troisième nouvelle construite : "Les enquêtes de Taupin". Premier travail sur le principe du meurtre en huis clos (d'autres suivront). La règle du jeu étant de rendre le crime impossible et de trouver malgré tout une solution logique acceptable. Pose un principe d'écriture pour les aventures de Taupin. Il faut que Taupin soit dans une situation où le lecteur se dit que cette fois-ci il ne pourra pas s'en sortir et ensuite qu'il réussisse malgré tout à survivre grâce à un stratagème auquel n'a pas pensé le lecteur. Influence : Edgar Allan Poe. 8 pages.
 
1971 : Quatrième nouvelle : "La chasse en brousse vue par le lion" et... sa fin en carpette. 4 pages. Dans cette nouvelle ce qui m'intéressait était de créer de l'humour par le changement de point de vue. Le lion raconte comment il voit venir les chasseurs qui veulent le tuer et ce qu'il pense des hommes.
Scolarité en chute libre. Passe de justesse les classes. Toujours ce problème de mémoire. Je ne sais pas retenir le nom des fleuves Russes, ni les dates des grandes batailles. D'ailleurs Marignan, ca m'énerve, d'accord c'est 1515 mais on luttait contre qui? Bien plus tard j'irais vérifier. C'était contre des Suisses.
1515 Marignan - François 1er massacre des mercenaires Suisses en Italie pour faire plaisir au Pape qui trouvait les Italiens du Nord trop libertins! Pourquoi on ne nous raconte pas la vraie histoire. Et trois mois plus tard, les troupes de François 1er sont finalement chassées, donc c'était une guerre pour rien. Bien la peine de nous déranger pour mémoriser ça!
1974 : Passion pour l'électronique, les maquettes d'avions en balsa, la civilisation Maya et les habitants de l'île de Pâque. Passion pour l'astronomie et tout particulièrement, étude régulière des taches solaires au Centre d'astronomie de Toulouse. Échoue au passage en section scientifique (je n'arrive pas non plus à mémoriser les formules mathématiques. Par contre j'arrive à les prolonger, mais ça les profs s'en fichent), passe en section économique (la honte pour un passionné de science!). Caractère de plus en plus solitaire. Je peux rester des heures à lire dans les toilettes, pour que personne ne me dérange. A cette époque je me passionne surtout pour Jules Verne. L'Ile Mystérieuse me semble le chef-d'oeuvre inégalable.

1978 : Monte un journal de Lycée : "EUPHORIE". Pour le réaliser je me retrouve à apprendre la parfumerie (le parfumeur toulousain Henri Berdoues me sert de professeur), la pratique de l'imprimerie offset, la dactylographie. Nous sommes trois réguliers à travailler sur notre journal de lycée et peu à peu il se vend aussi dans les autres établissements scolaires. Le journal contient 30% de textes sur la vie dans le lycée et 70% de bandes dessinées. Les bandes dessinées d'EUPHORIE avaient une particularité, elles se lisaient avec des parfums créés spécialement avec une orgue à parfum pour mieux évoquer l'ambiance de l'histoire (on appelait cela la Bandessino musicale car était aussi indiqué la musique à écouter pour bien capter les trois sens, oeil, nez, oreille. Pour les parfums était jointe une languette imprégnée de très peu d'essence pure). J'écris les scénarios et Fabrice Coget les illustre. Fabrice Coget me fait découvrir de nouveaux "genres" littéraires : la science-fiction américaine des années 60 et le fantastique baroque du siècle dernier. Je découvre donc Lovecraft (cycle Chtulu),  Asimov (cycle Fondation), Van Vogt (Cycle du monde des A), Huxley (Le meilleur des mondes). Et puis Boris Vian. En musique aussi je sors de mon cantonnement. Après les Beatles qui étaient mon unique référence rock, je découvre beaucoup plus audacieux et sophistiqué : Genesis, Yes, Pink Floyd. Genesis (à l'époque où il y avait encore Peter Gabriel) est probablement le plus grand émerveillement musical de ma vie. Il y aura eu un avant et un après "Nursery Crime".
Même les paroles de cet album me semblent de la très bonne poésie.
1978: Après le bac, commence l'écriture des "Fourmis" (d'après un scénario de 7 pages pour faire une bd avec Fabrice Coget). Après avoir écrit une version assez naïve où les fourmis vivent dans du papier aluminium et où la reine entretient des projets de réformes de la mentalité fourmi, je me rends compte des possibilités incroyables de ce sujet bizarre si l'on s'en tient aux vrais comportements des vraies fourmis. "Plus c'est vrai plus c'est magique". Dès lors je décide d'en faire un gros bouquin. Peut-être de plus de 200 pages. Je m'impose une discipline : 4 heures d'écriture tous les matins (de 8h30 à 12h30) quoi qu'il arrive, que ce soit en période de vacances ou pas. 

1979 : Etudes de droit à Toulouse. Poursuit la publication d' "Euphorie" avec l'aide de Fabrice Coget, mais aussi du dessinateur toulousain Michel Dezerald.  Rate l'examen de première année de droit. Découverte du cycle de "Dune" de Franck Herbert (c'est la révélation de la possibilité de construire un roman comme un jeu. "Dune" serait construit comme un tarot). Je commence à dessiner des architectures de romans. Cela donne des diagrammes géométriques remplis de numéros et de flèches.

1980 : Etudes de criminologie à l'Institut de Criminologie de Toulouse  (on y apprend notamment comment analyser un cheveu ou une douille de revolver). Fréquente assidûment le Tribunal de Grande Instance et la Cour d'Assises de Toulouse pour trouver des thèmes de polar pour mes nouvelles. Deuxième première année de droit. Monte une troupe de théâtre, le STAC, à Toulouse qui met en scène une pièce d'Hitchcock (la troupe ne parviendra jamais à mettre sur pied le moindre spectacle). Réussit le passage en deuxième année de droit. Traversée des USA de New-York à L. A. (puis grande boucle par Houston et Memphis) en stop avec un copain. Dès notre arrivée à New-York, nous nous faisons détrousser par des joueurs de bonneteau, ce qui nous oblige à tenir nos deux mois de voyage avec 2 000 F. La découverte des USA sera donc aussi la découverte des journées à un seul repas et des nuits dans les YMCA plutôt mal fréquentés. Nous essayons de nous faire engager comme serveurs dans des restaurants Français, mais sans carte verte c'est plutôt difficile.
Découverte de Philip K. Dick (nouveau grand choc littéraire). Philip K. Dick éclipse d'un coup toutes mes références littéraires précédentes. Asimov m'avait montré l'intelligence dans la SF, Herbert la mystique, Dick... la folie. Et avec la folie il surpasse les deux précédents. Dick ce n'est plus de la science fiction c'est de la philosophie fiction qui explose la tête. Du moins je le ressens comme ça. Il parait que Dick écrivait ses romans d'un jet en 3 jours sous amphétamines sans manger ni dormir en accrochant sur sa porte une pancarte "Ne pas déranger". Ca se ressent dans l'écriture. C'est vraiment "tonique". Et même si par moment on sent bien que c'est du travail vite fait, il y a tellement d'idées dans ces histoires qu'on ne voit nulle part ailleurs que tout le reste me semble un peu "banal".

Le seul autre auteur qui m'impressionne à l'époque c'est Flaubert avec Salâmmbo. Parce que là justement c'est très travaillé et c'est vraiment cinématographique (quoi que un peu trop violent).
1982 : Je laisse tomber le droit (le professeur de sociologie nous avait dit : "le droit va vous apprendre deux choses : à séduire et à tricher". Ca ne me semble pas des buts vraiment motivants et puis... soyons honnête, le droit ne veut pas non plus de moi puisque je me fais recaler en deuxième année). Je "monte" donc à Paris pour suivre des études de journalisme à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Paris.

    Continue de bosser 4 heures tous les matins sur mon manuscrit des "Fourmis". A cette époque j'avais déjà réécrit 18 fois entièrement ce roman. Avec 18 intrigues différentes à chaque fois. Des héros, des mise en scène différentes. Pour mieux m'y reconnaître, chaque version a un chiffre et une lettre. Quand je change la lettre c'est que j'ai changé l'intrigue. Quand je change de chiffre c'est que j'ai changé seulement le style et la mise en scène. En septembre 1982 j'en étais à la version Fourmis-P63 qui faisait plus de 1000 pages. Cela fait maintenant déjà 4 ans que je travaille tous les jours là-dessus. Je continue de tracer mes structures géométriques avec des flèches.  Découverte du concept de construction en cathédrale, c'est-à-dire que tous les chapitres s'intègrent dans les croisements du plan d'une cathédrale (j'ai utilisé celle d'Amiens, simplement parce que je la trouve jolie) . Tentative d'une version avec la technique d'acrostiche (c'est-à-dire que si l'on prend la première lettre de chaque phrase on obtient une autre histoire cachée). Renonce à cette idée car elle est vraiment trop prise de tête et elle interdit ensuite de procéder à des modifications, coupes, ou changements de place de chapitres).

 
1983 Mars : Prix de la Fondation News du meilleur jeune reporter qui m'octroie une bourse pour un reportage en Afrique (au Centre Ecotrope de Lamto) en Côte d'Ivoire pour suivre les fourmis Magnans. Avec le professeur Leroux, nous suivons d'immenses colonies de fourmis en migration qui dévorent tout sur leur passage. Mais plus que les fourmis je découvre la vie dans la brousse africaine, auprès d'une tribu Baoulé. Il s'agit d'une zone épargnée par la civilisation occidentale à ceci près que toutes les huttes en torchis sont équipées d'une antenne TV et que la population toute entière, (y compris le grand sorcier) suit attentivement les aventures de JR dans la série Dallas...
 


[photo: au Centre Ecotrope de Lamto avec le professeur Leroux et son fils qui tient une mangouste. Ce sont eux qui m'ont hébergé dans cette zone sauvage pour suivre les fourmis Magnans - cliquez sur la vignette pour visualiser la photo en taille réelle]

 
1983 Juillet - Journaliste localier à Cambrai (rubriques : chiens écrasés, suicides, météo, mariages, réparation de clochers). Je mène ma première enquête à la Rouletabille sur une affaire d'enfant noyé dans le fleuve. Je parviens à trouver une piste crédible pour expliquer le meurtre mais les policiers et mon rédacteur en chef m'interdisent de la publier de peur de déstabiliser la vie locale et de donner des idées à ceux qui seraient tentés de commettre le même acte. Apprentissage de la photographie noir et blanc.


1983 : A partir d'Octobre - Journaliste pigiste à l' "Evenement du Jeudi", "le Point", "Ca m'intéresse", "Libération", "Le Nouvel Observateur". Je me retrouve comme un représentant en cravate, allant de rédactions en rédactions pour présenter mes articles. Souvent mes articles sont signés par le chef de service comme si c'était lui qui les avait écrits et pas moi mais au moins je gagne ma vie. Continue l'écriture des fourmis. J'installe une fourmilière (de fourmis des bois) dans mon studio pour les observer et trouver des idées de scènes originales. Assiste à des mini-guerres, des coups d'Etat, des luttes entre les groupes. Plutôt que de lire des livres de scientifiques qui interprètent leurs observations, je préfère les observer en direct. En plus à force de les observer on finit par les reconnaître une à une. Ma compagne de l'époque me dit : "Des fourmis?! C'est dégoûtant! et si elles s'évadaient et nous montaient dessus?". Je lui dit qu'il n'y a aucun risque. Un jour elles finissent pourtant par percer le toit de carton et à parvenir à s'évader. Nous avons passé la journée avec des petites cuillères pour les ramener. Les fourmis ont eu très peur.

1983-1990 : Journaliste scientifique régulier au "Nouvel Observateur" pendant 7 ans. Articles sur tous les sujets scientifiques : de la conquête de l'espace, à la médecine en passant par l'intelligence artificielle ou la sociologie. Sélectionné en 1990 en finale du prix Mumm du meilleur article de l'année pour un reportage sur "Singapour, la ville ordinateur". Un prix m'a fait entrer, un prix va m'en faire sortir. Mon chef direct et une rédactrice en cheffe qui se sont eux aussi présentés a ce concours mais qui n'ont pas été sélectionnés,  réclament mon éviction. Ecoeuré, par un système ou la hierarchie a plus d'importance que le talent je quitte le Nouvel Obs après 7 ans de bons et loyaux services. Je découvre à la même époque la loi de Parkinson qui dit qu'"une entreprise a interêt à se débarasser et de ses élements dynamiques peu payés pour les remplacés par des lethargiques surpayés au nom de la tranquillité générale". De fait je suis remplacé par un journaliste qui ne fait pas la moindre vague puisqu'il écrit un article tous les six mois et touche un salaire triple du mien à l'époque. Après cet épisode que je vis comme traumatisme (j'en ai écrit un roman "L'échappée belle" que je publierai peut être un jour) je suis dégouté du travail en entreprise, des complots de bureau et de la mentalité "fonctionnaire" au sein des rédactions. S'ils ne sont pas capables de gèrer les éléments dynamiques et qu'ils tiennent plus à leur petit train quotidien qu'à la moindre remise en question tant pis pour eux.
Liste d’articles écrits au nouvel observateur : archives 
Le computer de Lilliput
Et si c'était la faute au soleil? Page 1 / Page 2
Des cerveaux en formule 1
AZT, CD4, inhibiteurs de protéase, vaccin , L'arsenal des chercheurs page1 /page2
Alerte à l'adrénaline
Voyeurisme ou curiosité scientifique?
Electroménager: la mode printemps-été
Les poux sont entrés dans Paris
Hi-fi-fi Hourra 1 / 2
Du courrier dans le téléphone
La petite reine des campagnes
Le maquis des unités de mesure
N'ayez pas mal, je le veux
Moi,ordinateur. Et toi, t'es qui?1 / 2
La phobie des français 1 / 2 / 3 / 4 / 5 / 6
L'immortalité au fond de la cornue
Sciences
Sciences
Sciences
Sciences
Sciences
Sciences
Distilbène: ces enfants qui trinquent
Le roman de Goupil
Tous les chemins mènent chez Mickey 1 / 2
Ah Dieu que la mort est jolie ! 1 / 2
Les chauffards vont ils en enfer?
Le régime de longue vie 12
Ces petites bêtes qui nous dévorent
Le dur parcours de l'abstinence
Singapour: l'homme nouveau est arrivé 1/23
Scratch! Kludge! Bit! Bug
Bifidus in corpore sano 12
Je ne suis pas Galilée mais 1 / 2
Alerte à l'adrénaline
Le salaire de la peur
criquets: une trouille planétaire
voyage au centre de la terre
Les fourmis de Werber
Le remue méninge 12
Au pavillon des cancéreux 1 / 2 / 3
Un regard cousu main
Roissy et Orly sur leur trente et un
Je suis un mystique-agnostique
Hologramme: illusion ou réalité
Mettez un système expert dans votre boîte
Cette chère énergie 1 / 2
Toute petite, la planète bleue
Pierre Léna, Claude Catala, Thibault Damour
Et maintenant, ils pensent 1 / 2
Panique un vendredi 13
L'homme qui éduque les plantes
Pagaille dans les nuages
Le dernier continent inexploré 1 / 2 / 3
RU 486: le vrai bilan 1 / 2
Sous le métro l'orgie
Pollution: Courcelles-lès-Lens
Bonheur conjugal: Bourges
De A à Z la liste des suspects 1 / 2 / 3
Révolution dans la petite légume
Echec: comment battre son mac 1 / 2
Le bouchon du tube de dentifrice
Armée: à front nouveaux, capotes nouvelles
Fantasme chromosomique
Les arbres surdoués
Les fusées du soleil levant 1 / 2
Alerte à la dioxine
Le maquis des unités de mesure
Nuages 1 / 2
La pilule qui fait passer le goût du sucre
Gastronomie pour les cardiaques, diabétiques, hépatiques etc.
Contre le stress: une bonne bouteille 1 / 2
Et les sourds entendront 1 / 2
Des puces dans le sang
Combien de cas en l'an 2000
Plus dangereux que Tchernobyl:la Hague 1 / 2
Du jus de charbon pour les locos
Allo, Robot bobo
Papa, l'ordinateur et moi
Mystère en sous-sol

 
 
 



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